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Bien qu'il soit de souche différente, le Boulonnais, également imprégné d'oriental, ressemble au Percheron, parfois á s'y méprendre. La premiére infuhsion de sang arabe lui viendrait, dit-on, de la Cavalerie de César, á la conqu^ete de la Graqnde-Bretagne; puis les Croisades et l'occupation espagnole de Flandres apportérent successivement á la jumenterie boulonnaise de nouvelles doses de ce sang qui l'imprégne encore.

 



 

 

Dés le XVIIe siécle, le cheval du Boulonnais était connu et réputé sous ce vocable et déjá les marchands de Picardie et de Haute-Normandie venaient dans la région chercher les poulains utiles á leur commerce. On utilise aujour'hui le Boulonnais sur toute la c^ote, depuis la frontiére belge jusqu'á l'embouchure de la Seine; par contre, c'est vers l'intérieur, aux limites des départements du Pas-de-Calais, de la Somme, de l'Aisne, de l'Oise et de la Seine-et-Oise que le Boulonnais doit lutter ^aprement, lui aussi, contre l'Ardennais, ??mais un ardennais plus gros encore, le Trait du Nord, églement envahissant. Le berceau de la race se limite en un cercle autour de Boulogne, de Desvres et de Marquise, á la fois dans les vallées verdoyantes de la Liane et de la Scarpe, sur les plateaux dénudés qui les dominent, dans les prés salés du Marquenterre, enfin dans la plaine basse des Wateringues, qui se prolonge á l'Est jusqu'au pays de Bourbourg, dont un dicton veut qu'un bon Boulonnais en ait entendu au moins une fois les cloches. Les deux derniéres guerres ont durement éprouvé la jumenterie: la permiére a vu le front se stabliliser en bordure du Boulonnais: vingt ans aprés, cette méme jumenterie, á peine reconstituée, subissait á noveau de pertes dont elle semble aujord'hui se relever miraculeusement. Durant les mois qui suivirent la fin des hostilités, les éleveurs durent sillonner la Belgique, pour retrouver les débris épars de leurs biens abondonnés, á bout d'étape, par les Allemands en fuite. Mais ces travers n'ont pu tarir la séve de la souche boulonnaise, ancrée dans son sol. Bien qu'alourdi, comme ses fréres de autres races de trait, pour répondre á la demande du commerce, le Boulonnais a conservé son élégance, son expression á nulle autre pareille. Il a la t^ete moins osseuse, la ganache et l'orbite moins prononcés que le Percheron; l'expression du regard a plus de majesté encore, avec une orielle joliment dessinée.